
Une danse qui danse en quête de sens
La danse que propose Aureline est à la croisée de plusieurs influences, de rencontres, de lectures, de formations…
Pour la danse, elle cite Thierry Malandain pour sa musicalité extrême, sa danse pure et fluide et aussi pour sa volonté de renouer avec l’essence du Sacré. Des chorégraphes majeures comme Loïe Fuller, Isadora Duncan et plus récemment Pina Bauch ou encore Leïla Ka tant pour leurs mouvements que pour leur démarche d’émancipation vont aussi l’inspirer.
La danse d’Aureline va également puiser dans son tropisme pour la quête de sens et d’intention, hérité à la fois de ses études universitaires (khâgne et Master 2 Recherche obtenu à la Sorbonne), et de sa formation de professeur de Yoga ainsi que de son engagement dans la philosophie bouddhiste tibétaine.
Biographie
Elle commence la danse académique à l’âge de 4 ans, longtemps auprès de Monique le Dily, puis avec Wayne Byars, Marc du Bouays ou encore Alain Bogréau.
Après des études universitaires (Khâgne au Lycée Fénélon à Paris et Master 2 obtenu à la Sorbonne), sa carrière de danseuse professionnelle débute en 2004 avec le chorégraphe Gregor Seyffert, à l’Anhaltisches Theater de Dessau (Allemagne). Durant quatre ans, elle danse un répertoire privilégiant la technique et la puissance des corps.
En 2008 le Centre Chorégraphique National de Biarritz l’engage comme artiste chorégraphique. Durant 6 ans, elle interprète ainsi en France et à l’international de nombreuses pièces du répertoire de Thierry Malandain.
En 2015, tout en fondant sa famille, elle créé l’association Instant Présent qui porte ses projets artistiques et culturels. Elle poursuit ainsi sa carrière d’interprète en se lançant dans la danse contemporaine en collaborant avec Gilles Schamber ou Gaël Domenger.
Par ailleurs, elle a aussi transmis des ballets de Malandain auprès du Ballet de l’Opéra de Metz, du Conservatoire National Supérieur de Lyon.. mais surtout elle a développé une approche travail avec des publics diversifiés : senior, détenus, patients d’établissements médico-sociaux… Elle cofonde en 2018 une compagnie de danse, « l’Université du Mouvement », une initiative originale qui permet à un groupe d’une vingtaine d’amateurs de goûter pendant une saison à la création, à la reprise d’un répertoire et à la présentation du travail devant un public nombreux. En 2025, ce projet a été distingué par le Centre National de la Danse au travers du programme « danse en amateur et répertoire ».
Durant ces années, au travers de performances in situ où elle se met elle-même en scène dans la rue, sur la plage, dans des ateliers d’artistes plasticiens ou encore des églises…